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Chlordécone : limites maximales dans les viandes et poissons

Environnement & qualité - Qualité
28/05/2019
L’arrêté du 25 janvier 2019 relatif aux limites maximales applicables aux résidus de chlordécone que ne doivent pas dépasser certaines denrées alimentaires pour être reconnues propres à la consommation humaine est modifié par un arrêté du 23 mai 2019.
La limite en résidus de chlordécone est fixée à 0,020 mg/kg pour la viande, le foie, les reins, les abats comestibles et autres des espèces bovines, porcines, caprines, ovines et des volailles (poulets, oies, canards, dindes et pintades-autruches, pigeons).

La même limite de 0,020 mg/kg de chlordécone est fixée pour les poissons, produits à base de poisson, crustacés, mollusques et autres produits de la pêche en mer ou en eau douce. Le terme « produits de la pêche » recouvre tous les animaux marins et d'eau douce (à l'exception des mollusques bivalves vivants, des tuniciers vivants et des gastéropodes marins vivants et de tous les mammifères marins, reptiles et grenouilles) sauvages ou d'élevage, y compris toutes les formes et parties comestibles de ces animaux.

Le chlordécone est une substance active de produits phytopharmaceutiques utilisé entre 1981 et 1993 en traitement des bananiers contre le charançon. Cette substance organochlorée a été classée comme cancérogène possible chez l'homme dès 1979 et interdit en 1993. Cependant, compte tenu de sa persistance dans l'envrionnement, notamment dans les cours d'eau et nappes phréatiques, des résidus sont susceptibles de se retrouver dans les viandes et abats ainsi que dans les produits de la pêche.

Voir Le Lamy Dehove sur Lamydroitalimentaire.fr, étude 215.
 
Source : Actualités du droit